Les femmes sont sur la terre
Les femmes sont sur la terre
Pour tout idéaliser ;
L’univers est un mystère
Que commente leur baiser.
C’est l’amour qui, pour ceinture,
A l’onde et le firmament,
Et dont toute la nature,
N’est, au fond, que l’ornement.
Tout ce qui brille, offre à l’âme
Son parfum ou sa couleur ;
Si Dieu n’avait fait la femme,
Il n’aurait pas fait la fleur.
A quoi bon vos étincelles,
Bleus saphirs, sans les yeux doux ?
Les diamants, sans les belles,
Ne sont plus que des cailloux ;
Et, dans les charmilles vertes,
Les roses dorment debout,
Et sont des bouches ouvertes
Pour ne rien dire du tout.
Tout objet qui charme ou rêve
Tient des femmes sa clarté ;
La perle blanche, sans Eve,
Sans toi, ma fière beauté,
Ressemblant, tout enlaidie,
A mon amour qui te fuit,
N’est plus que la maladie
D’une bête dans la nuit.
Confusion
« -Oui, peut-être, oui, c’est bien ça. Tu as raison, j’ai tout perdu, et je suis perdu. En pleine confusion. Sans attache. Je ne suis plus rattaché qu’à ici.
Je m’interrompis pour regarder ma main éclairée par la bougie.
-Mais je sens que quelque chose essaie de se rattacher à moi. C’est pourquoi en rêve quelqu’un a besoin de moi, quelqu’un pleure pour moi. Je cherche à me rattacher à quelque chose, c’est sûr. Tu vois, j’ai envie de recommencer à zéro. Et c’est pour ça que j’ai besoin de ta force. »
Paris « Cité Tango »?
Je citerais les paroles d’Astor Piazzolla lui-même dans les années 1970 : « J’en ai assez que tout le monde me dise que ce que je fais n’est pas du Tango. Moi, comme je suis fatigué, je réponds que je fais de la musique de Buenos-Aires. Mais la musique de Buenos-Aires, qu’est ce que c’est ? Du Tango. Alors ce que je fais, c’est du Tango ».
Reportage Photo de Paris by Carmen Lobo